Le Féminin Sacré

Qu’est-ce que le Féminin Sacré ?

Dans le yoga le féminin sacré est représenté par le terme « Shakti ».

En sanskrit « shak » signifie « pouvoir » ou « potentiel à produire ». C’est l’énergie cosmique primordiale, la puissance sous-jacente à la création de l’Univers.

La Shakti est associée à la puissance créatrice féminine, parfois appelée « Mère Divine ». Sur le plan terrestre elle se manifeste par la créativité, la fécondité, la maternité… Dans le monde contemporain on parle du « Féminin Sacré » qui désigne notre part divine, l’énergie cosmique en nous, nous reliant à la Shakti cosmique.

Le féminin sacré se caractérise par le côté sensible de la femme, l’intuition, la créativité, la réceptivité, la douceur, l’empathie, la capacité à s’occuper des autres, à donner et à se donner de l’amour. C’est tout ce qui est intérieur, de l’ordre du ressenti. C’est l’aspect Yin en médecine chinoise.

Dans le Chamanisme, la femme est considérée comme ayant un lien direct avec l’Univers, avec l’Énergie Cosmique, la Nature, là où l’homme a besoin d’une aide extérieure pour créer cette connexion.

Comment se connecter à son Féminin Sacré, à sa Shakti ?

Il faut d’abord se déconditionner de tout ce que l’on croit savoir sur la femme, tout ce qui lui a été attribué par la société patriarcale, ainsi que de toutes les images et idées que nos parents, nos proches notre éducation a créé de nous-même dans notre mental.

Se relier à son Féminin Sacré ne peut se faire qu’avec un travail intérieur de retour sur soi, un ralentissement, un temps accordé à soi-même et à la méditation. Être relier à son Féminin Sacré c’est assumer et exprimer qui l’on est, c’est s’aimer, se respecter, s’accepter, se pardonner. C’est se reconnecter à son corps de femme, aux cycles de son corps, des saisons, de la Terre et de la Lune.

Voici quelques caractéristiques de la femme connectée à sa Shakti :

  • Elle a compris que sa valeur n’est pas liée à sa sexualité ou à sa capacité à séduire,
  • Elle ne veut plus être en compétition avec les autres femmes, elle ne jalouse pas leurs trésors car elle a découvert les siens,
  • Elle ne rejette pas ses qualités féminines et ne cherche plus à adopter celles imposées par les hommes,
  • Elle se préoccupe de son impacte sur le monde,
  • Elle n’a pas besoin du regard des hommes pour s’aimer et aimer son corps,
  • Elle recherche le partenariat, la complémentarité avec le masculin sacré,
  • Elle est spirituelle et recherche la constante évolution.

Si vous souhaitez en savoir plus ou retrouver votre connexion à votre Féminin Sacré, vous pouvez me contacter, je peux vous proposer un programme de méditations, de travail quotidien et un accompagnement personnalisé.

Guylaine

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guylaine.aujardinspirituel@gmail.com

La Pleine Conscience, le Yoga et l’Ancrage

Qu’est-ce que la Pleine Conscience ?

C’est être présent ici et maintenant. Nous sommes en pleine conscience quand le mental, les pensées, l’esprit sont présents au même endroit et au même moment que le corps physique est présent. C’est une qualité de présence à soi-même et au reste du monde.

La pleine conscience est établie quand l’attention est portée sur ce que vit le corps à l’instant présent.

Toutes les pratiques de méditations nécessitent et développent la pleine conscience. Ce n’est donc pas un domaine réservé aux méditations modernes occidentales dites « de Pleine Conscience ». Ce n’est pas non plus une pratique exclusive à la méditation, c’est en réalité un état à développer dans chaque instant de sa vie.

Être en pleine conscience, c’est agir en étant entièrement présent, par le corps, par la pensée (le mental) ou par l’esprit (conscience supérieure)… Si je fais la vaisselle en pleine conscience, je la fais aussi bien avec mes mains qu’avec ma pensée, ma concentration, mon Être intérieur. Mais bien souvent, mes mains font la vaisselle et mon esprit est ailleurs, mes pensées tournées vers ce que je vais faire ce soir ou demain ou dans 3 jours…

La concentration, l’attention ne peuvent pas se diviser. On ne peut être concentrés, pleinement attentifs à deux choses à la fois. Il y a forcément une des deux choses qui devient mécanique ou qui est « oubliée ». Il vous est peut-être déjà arrivé, alors que vous marchez pour rentrer chez vous, de répondre au téléphone ou de passer un appel. À la fin de l’appel, vous êtes arrivé chez vous, mais vous n’avez aucun souvenir de ce que vous avez vu ou croisé sur votre chemin… Votre mental était concentré sur la conversation, votre corps vous ramenait chez vous de façon totalement mécanique. Dans ce cas, vous n’étiez pas en pleine conscience.

La pleine conscience est donc la capacité à maintenir notre conscience, notre attention là où notre corps se trouve. C’est donc pleinement une pratique yogique puisqu’elle nécessite que le corps et l’esprit soient unis, au même endroit, au même moment, sur la même action. N’est-ce pas là le propre du travail postural du yoga ? Le mot même de Yoga signifie unir, union ou reposer, arrêter.

Le premier sens du mot yoga est donc celui donné par les Yoga Sutra de Patanjali : « Le Yoga est l’arrêt de l’activité du mental » (YS 1.2). Le second sens apparaît avec le mot Hatha, ha signifiant soleil et tha signifiant lune, ce qui symboliquement représente toutes les dualités : lumière – obscurité, homme – femme, Yin – Yang, rationnel – émotionnel, corps – conscience.

Le hatha yoga signifie donc littéralement l’union des dualités, l’union du corps et de la conscience, ce qui EST la pleine conscience.

Pourquoi pratiquer la pleine conscience ?

Seul le corps est certain de vivre dans l’instant présent. Il n’a pas le choix, il est ici et maintenant, le cœur bat pour cet instant, l’air que le corps respire est celui d’aujourd’hui, à cet instant présent.

Pendant que le corps est là, le mental est souvent ailleurs. Perdu dans une multitude de pensées, allant d’un endroit à un autre, d’un moment à un autre.

Quand le mental est occupé par mille préoccupations qui ne sont pas l’instant présent, notre ancrage, notre capacité à vivre l’instant, notre qualité de présence à nous même et aux autres s’étiole, se perd. Peu à peu nous ne vivons plus que dans notre mental, pris dans nos pensées liées à notre travail, notre famille, nos occupations journalières autres que celles que nous sommes en train de vivre. La perte intérieure de notre ancrage va avoir des conséquences aussi bien physiques qu’émotionnelles.

Notre ancrage, l’union entre le corps et l’esprit, assure notre équilibre intérieur, notre bien-être physique et émotionnel. Il est facile d’en prendre conscience après un cours de yoga, on se sent calme, posé, équilibré dans sa tête et dans son corps. Si nous perdons cet équilibre, si nous perdons trop souvent, ou de façon trop importante notre ancrage, notre relation à notre corps et à l’instant présent, le corps va d’abord tenter de « rétablir » cet équilibre, cette stabilité que l’Être intérieur a perdu en se contractant au niveau des fessiers et du bassin. Pourquoi cette zone là ? Parce qu’elle est le siège de notre 1er chakra, centre énergétique de notre relation à la terre, de nos racines, de nos besoins primordiaux. Ainsi vont apparaître des douleurs au niveau des hanches, du bassin, des sciatiques… L’augmentation des pensées et de l’agitation mentale va aussi entraîner une augmentation des éléments air et éther dans notre constitution ayurvédique, ce qui signifie des angoisses, une instabilité émotionnelle, des peurs non raisonnées…

Pour apaiser ces douleurs, ces angoisses, ces peurs, il faut recréer son ancrage, retrouver l’union avec son corps et pratiquer la pleine conscience.

Si le mental n’est jamais tout à fait présent, le corps va vivre les événements mécaniquement, le cerveau les enregistrera, nous aurons l’impression d’avoir écouté, d’avoir répondu, d’avoir été là, mais finalement si nous nous arrêtons et regardons réellement notre sensation intérieure, nous avons souvent l’impression de ne pas avoir « vraiment » profité de l’instant, qu’il est passé trop vite, « comme dans un rêve ».

La pleine conscience est en fait un choix, veut-on VIVRE notre vie ou RÊVER notre vie ?

Seule une présence à ce que nous vivons ici et maintenant permet de vivre sa vie et non de la rêver. Ce n’est qu’en unifiant, en réunissant notre esprit et notre corps en pleine présence, en pleine conscience du moment présent que nous pouvons réellement vivre notre vie. Alors nous commençons réellement à écouter et à entendre, et c’est enfin nous, vraiment nous, notre âme, notre Être intérieur qui répond et agit.

Si vous souhaitez en savoir plus, aller plus loin, pratiquer,

n’hésitez pas à me contacter !

Guylaine – 07.78.67.14.54 – guylaine.aujardinspirituel@gmail.com