Dans
le yoga le féminin sacré est représenté par le terme « Shakti ».
En sanskrit « shak » signifie « pouvoir » ou « potentiel à produire ». C’est l’énergie cosmique primordiale, la puissance sous-jacente à la création de l’Univers.
La
Shakti est associée à la puissance créatrice féminine, parfois
appelée « Mère Divine ». Sur le plan terrestre elle se
manifeste par la créativité, la fécondité, la maternité… Dans
le monde contemporain on parle du « Féminin Sacré » qui
désigne notre part divine, l’énergie cosmique en nous, nous reliant
à la Shakti cosmique.
Le
féminin sacré se caractérise par le côté sensible de la femme,
l’intuition, la créativité, la réceptivité, la douceur,
l’empathie, la capacité à s’occuper des autres, à donner et à se
donner de l’amour. C’est tout ce qui est intérieur, de l’ordre du
ressenti. C’est l’aspect Yin en médecine chinoise.
Dans
le Chamanisme, la femme est considérée comme ayant un lien direct
avec l’Univers, avec l’Énergie Cosmique, la Nature, là où l’homme
a besoin d’une aide extérieure pour créer cette connexion.
Comment se connecter à son Féminin Sacré, à sa Shakti ?
Il
faut d’abord se déconditionner de tout ce que l’on croit savoir sur
la femme, tout ce qui lui a été attribué par la société
patriarcale, ainsi que de toutes les images et idées que nos
parents, nos proches notre éducation a créé de nous-même dans
notre mental.
Se
relier à son Féminin Sacré ne peut se faire qu’avec un travail
intérieur de retour sur soi, un ralentissement, un temps accordé à
soi-même et à la méditation. Être relier à son Féminin Sacré
c’est assumer et exprimer qui l’on est, c’est s’aimer, se respecter,
s’accepter, se pardonner. C’est se reconnecter à son corps de femme,
aux cycles de son corps, des saisons, de la Terre et de la Lune.
Voici
quelques caractéristiques de la femme connectée à sa Shakti :
Elle
a compris que sa valeur n’est pas liée à sa sexualité ou à sa
capacité à séduire,
Elle
ne veut plus être en compétition avec les autres femmes, elle ne
jalouse pas leurs trésors car elle a découvert les siens,
Elle
ne rejette pas ses qualités féminines et ne cherche plus à
adopter celles imposées par les hommes,
Elle
se préoccupe de son impacte sur le monde,
Elle
n’a pas besoin du regard des hommes pour s’aimer et aimer son corps,
Elle
recherche le partenariat, la complémentarité avec le masculin
sacré,
Elle
est spirituelle et recherche la constante évolution.
Si
vous souhaitez en savoir plus ou retrouver votre connexion à votre
Féminin Sacré, vous pouvez me contacter, je peux vous proposer un
programme de méditations, de travail quotidien et un accompagnement
personnalisé.
C’est être présent ici et maintenant.
Nous sommes en pleine conscience quand le mental, les pensées,
l’esprit sont présents au même endroit et au même moment que le
corps physique est présent. C’est une qualité de présence à
soi-même et au reste du monde.
La pleine conscience est établie quand l’attention est portée sur ce que vit le corps à l’instant présent.
Toutes les pratiques de méditations
nécessitent et développent la pleine conscience. Ce n’est donc pas
un domaine réservé aux méditations modernes occidentales dites
« de Pleine Conscience ». Ce n’est pas non plus une
pratique exclusive à la méditation, c’est en réalité un état à
développer dans chaque instant de sa vie.
Être en pleine conscience, c’est agir
en étant entièrement présent, par le corps, par la pensée (le
mental) ou par l’esprit (conscience supérieure)… Si je fais la
vaisselle en pleine conscience, je la fais aussi bien avec mes mains
qu’avec ma pensée, ma concentration, mon Être intérieur. Mais bien
souvent, mes mains font la vaisselle et mon esprit est ailleurs, mes
pensées tournées vers ce que je vais faire ce soir ou demain ou
dans 3 jours…
La concentration, l’attention ne peuvent pas se diviser. On ne peut être concentrés, pleinement attentifs à deux choses à la fois. Il y a forcément une des deux choses qui devient mécanique ou qui est « oubliée ». Il vous est peut-être déjà arrivé, alors que vous marchez pour rentrer chez vous, de répondre au téléphone ou de passer un appel. À la fin de l’appel, vous êtes arrivé chez vous, mais vous n’avez aucun souvenir de ce que vous avez vu ou croisé sur votre chemin… Votre mental était concentré sur la conversation, votre corps vous ramenait chez vous de façon totalement mécanique. Dans ce cas, vous n’étiez pas en pleine conscience.
La pleine conscience est donc la
capacité à maintenir notre conscience, notre attention là où
notre corps se trouve. C’est donc pleinement une pratique yogique
puisqu’elle nécessite que le corps et l’esprit soient unis, au même
endroit, au même moment, sur la même action. N’est-ce pas là le
propre du travail postural du yoga ? Le mot même de Yoga
signifie unir,union ou
reposer, arrêter.
Le premier sens du
mot yoga est donc celui donné par les Yoga Sutra de Patanjali : « Le
Yoga est l’arrêt de l’activité du mental » (YS 1.2). Le
second sens apparaît avec le mot Hatha, ha signifiant soleil
et tha signifiant lune, ce qui symboliquement représente
toutes les dualités : lumière – obscurité, homme – femme,
Yin – Yang, rationnel – émotionnel, corps – conscience.
Le hatha yoga signifie donc littéralement l’union des dualités, l’union du corps et de la conscience, ce qui EST la pleine conscience.
Pourquoi
pratiquer la pleine conscience ?
Seul le corps est
certain de vivre dans l’instant présent. Il n’a pas le choix, il est
ici et maintenant, le cœur bat pour cet instant, l’air que le corps
respire est celui d’aujourd’hui, à cet instant présent.
Pendant que le
corps est là, le mental est souvent ailleurs. Perdu dans une
multitude de pensées, allant d’un endroit à un autre, d’un moment à
un autre.
Quand le mental est
occupé par mille préoccupations qui ne sont pas l’instant présent,
notre ancrage, notre capacité à vivre l’instant, notre qualité de
présence à nous même et aux autres s’étiole, se perd. Peu à peu
nous ne vivons plus que dans notre mental, pris dans nos pensées
liées à notre travail, notre famille, nos occupations journalières
autres que celles que nous sommes en train de vivre. La perte
intérieure de notre ancrage va avoir des conséquences aussi bien
physiques qu’émotionnelles.
Notre ancrage,
l’union entre le corps et l’esprit, assure notre équilibre
intérieur, notre bien-être physique et émotionnel. Il est facile
d’en prendre conscience après un cours de yoga, on se sent calme,
posé, équilibré dans sa tête et dans son corps. Si nous perdons
cet équilibre, si nous perdons trop souvent, ou de façon trop
importante notre ancrage, notre relation à notre corps et à
l’instant présent, le corps va d’abord tenter de « rétablir »
cet équilibre, cette stabilité que l’Être intérieur a perdu en se
contractant au niveau des fessiers et du bassin. Pourquoi cette zone
là ? Parce qu’elle est le siège de notre 1er chakra, centre
énergétique de notre relation à la terre, de nos racines, de nos
besoins primordiaux. Ainsi vont apparaître des douleurs au niveau
des hanches, du bassin, des sciatiques… L’augmentation des pensées
et de l’agitation mentale va aussi entraîner une augmentation des
éléments air et éther dans notre constitution ayurvédique, ce qui
signifie des angoisses, une instabilité émotionnelle, des peurs non
raisonnées…
Pour apaiser ces douleurs, ces angoisses, ces peurs, il faut recréer son ancrage, retrouver l’union avec son corps et pratiquer la pleine conscience.
Si le mental n’est
jamais tout à fait présent, le corps va vivre les événements
mécaniquement, le cerveau les enregistrera, nous aurons l’impression
d’avoir écouté, d’avoir répondu, d’avoir été là, mais
finalement si nous nous arrêtons et regardons réellement notre
sensation intérieure, nous avons souvent l’impression de ne pas
avoir « vraiment » profité de l’instant, qu’il est passé
trop vite, « comme dans un rêve ».
La pleine
conscience est en fait un choix, veut-on VIVRE notre vie ou RÊVER
notre vie ?
Seule une présence à ce que nous vivons ici et maintenant permet de vivre sa vie et non de la rêver. Ce n’est qu’en unifiant, en réunissant notre esprit et notre corps en pleine présence, en pleine conscience du moment présent que nous pouvons réellement vivre notre vie. Alors nous commençons réellement à écouter et à entendre, et c’est enfin nous, vraiment nous, notre âme, notre Être intérieur qui répond et agit.
Si vous souhaitez en savoir plus, aller plus loin, pratiquer,